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La diplomatie des droits de l'homme / Bertrand Badie
Titre : La diplomatie des droits de l'homme : entre éthique et volonté de puissance Type de document : texte imprimé Auteurs : Bertrand Badie (1950-....), Auteur Editeur : [Paris] : Fayard Année de publication : 2002 Importance : 324 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-213-61334-6 Prix : 20 EUR Langues : Français (fre) Catégories : 3 Droit, économie:3.10 Droits de l'homme
3 Droit, économie:3.10 Droits de l'homme:Droit d'ingérence
4 Sciences politiques et administratives:4.10 Relations internationales:Politique internationale:Coopération internationale:Assistance humanitaire
4 Sciences politiques et administratives:4.10 Relations internationales:Relations internationalesMots-clés : droits de l'homme droit d'ingérence ONG États Index. décimale : 323.01 Droits civils et politiques - Philosophie et théorie Note de contenu : Il est aujourd'hui courant de brandir les droits de l'homme dans les relations internationales : certains Etats se prévalent d'une « diplomatie des droits de l'homme » dont la constance et l'efficacité sont pourtant sujettes à caution ; les ONG humanitaires se multiplient et croissent sans convaincre toujours ; la promotion des grandes causes justifie interventions, ingérences, actions violentes. Le remède ne serait-il pas pire que le mal ? Les droits de l'homme ne cachent-ils pas d'autres visées franchement politiques ?
Les Etats sont-ils bien armés pour défendre les droits de l'homme face aux résistances du réalisme, aux impératifs économiques, aux défauts de puissance, aux coûts de l'intervention, à un droit resté résolument souverain, aux interdépendances entre gouvernants ?
Progrès réel mais invention combien fragile, la judiciarisation progressive de la scène internationale, de La Haye à Arusha, de Pinochet à Habré, révèle, au-delà, un déplacement du sujet, source de toutes les incertitudes : du peuple souverain au nom duquel on rendait la justice à une « humanité » méta-souveraine au nom de laquelle on ne sait pas encore le faire. Mais peut-être la démocratie va-t-elle prendre sa revanche là où on ne l'attendait pas : dans le calcul réaliste de ceux qui découvrent que les dictatures étaient hier utiles et qu'elles sont coûteuses et encombrantes aujourd'hui alors que triomphent les besoins d'intégration.
Les Etats sont plus que jamais sous surveillance : celle de conventions qui ne sont pas seulement ou pas toujours formelles, celle de leurs semblables dont ils dépendent de plus en plus ; celle d'un espace international sujet à bien des manipulations mais qui débat, agit, proteste et se mobilise. En cela, la demande des droits de l'homme est symptomatique des données nouvelles de la vie de la planète, de ses impasses et de ses promesses. En analyste incisif des Etats dans le monde contemporain, Bertrand Badie nous fait voir, entre éthique et volonté de puissance, les relations internationales sous un jour inédit.La diplomatie des droits de l'homme : entre éthique et volonté de puissance [texte imprimé] / Bertrand Badie (1950-....), Auteur . - [Paris] : Fayard, 2002 . - 324 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm.
ISBN : 2-213-61334-6 : 20 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : 3 Droit, économie:3.10 Droits de l'homme
3 Droit, économie:3.10 Droits de l'homme:Droit d'ingérence
4 Sciences politiques et administratives:4.10 Relations internationales:Politique internationale:Coopération internationale:Assistance humanitaire
4 Sciences politiques et administratives:4.10 Relations internationales:Relations internationalesMots-clés : droits de l'homme droit d'ingérence ONG États Index. décimale : 323.01 Droits civils et politiques - Philosophie et théorie Note de contenu : Il est aujourd'hui courant de brandir les droits de l'homme dans les relations internationales : certains Etats se prévalent d'une « diplomatie des droits de l'homme » dont la constance et l'efficacité sont pourtant sujettes à caution ; les ONG humanitaires se multiplient et croissent sans convaincre toujours ; la promotion des grandes causes justifie interventions, ingérences, actions violentes. Le remède ne serait-il pas pire que le mal ? Les droits de l'homme ne cachent-ils pas d'autres visées franchement politiques ?
Les Etats sont-ils bien armés pour défendre les droits de l'homme face aux résistances du réalisme, aux impératifs économiques, aux défauts de puissance, aux coûts de l'intervention, à un droit resté résolument souverain, aux interdépendances entre gouvernants ?
Progrès réel mais invention combien fragile, la judiciarisation progressive de la scène internationale, de La Haye à Arusha, de Pinochet à Habré, révèle, au-delà, un déplacement du sujet, source de toutes les incertitudes : du peuple souverain au nom duquel on rendait la justice à une « humanité » méta-souveraine au nom de laquelle on ne sait pas encore le faire. Mais peut-être la démocratie va-t-elle prendre sa revanche là où on ne l'attendait pas : dans le calcul réaliste de ceux qui découvrent que les dictatures étaient hier utiles et qu'elles sont coûteuses et encombrantes aujourd'hui alors que triomphent les besoins d'intégration.
Les Etats sont plus que jamais sous surveillance : celle de conventions qui ne sont pas seulement ou pas toujours formelles, celle de leurs semblables dont ils dépendent de plus en plus ; celle d'un espace international sujet à bien des manipulations mais qui débat, agit, proteste et se mobilise. En cela, la demande des droits de l'homme est symptomatique des données nouvelles de la vie de la planète, de ses impasses et de ses promesses. En analyste incisif des Etats dans le monde contemporain, Bertrand Badie nous fait voir, entre éthique et volonté de puissance, les relations internationales sous un jour inédit.Réservation
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La diplomatie des droits de l'hommeImage Jpeg La fin des territoires / Bertrand Badie
Titre : La fin des territoires : essai sur le désordre international et sur l'utilité sociale du respect Type de document : texte imprimé Auteurs : Bertrand Badie (1950-....), Auteur Editeur : [Paris] : Fayard Année de publication : 1995 Collection : L' Espace du politique, ISSN 0247-9613 Importance : 276 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-213-59460-0 Prix : 140 F Langues : Français (fre) Catégories : 1 Sciences sociales et humaines:1.10 Géopolitique:territoire
4 Sciences politiques et administratives:4.10 Relations internationales:Relations internationalesMots-clés : territoire état mondialisation Index. décimale : 320.12 Territoire des états Note de contenu : Du dépassement de la société féodale jusqu'au traité de Versailles, la conception politique du territoire n'a cessé de se préciser. Support exclusif de l'autorité, celui-ci a eu pour fonction de dessiner le cadre des allégeances individuelles, celui du contrôle et de l'allocation. Il a doté la vie internationale de ses principes fondateurs en la concevant comme une réunion d'unités souveraines.Cette construction est désormais ébranlée, victime de la modernité, de la mobilisation accrue des individus, des progrès de la communication, du retour du particularisme et de l'ethnicisme. Trop étroit pour faire face au développement des échanges, il est jugé trop vaste pour s'adapter aux besoins de la nouvelle quête identitaire. Il est de moins en moins admis comme support d'une identité politique citoyenne et de plus en plus toléré ou réclamé comme l'instrument d'une identité religieuse ou ethnique. A mesure que la définition politique des peuples s'efface, l'affirmation des droits d'autodétermination suppose une remise en cause globale et désacralisée des territoires. Il en découle un désordre qui semble échapper aux règles de la géographie politique et où la complexité des réseaux modernes et l'enchevêtrement des identités traditionnelles l'emportent conjointement sur l'appartenance à un territoire.La montée en puissance des flux transnationaux, l'essor des réseaux tout comme la mise en échec de la relation citoyenne un peu partout affaiblissent inévitablement _ en particulier hors d'Europe _ le territoire de l'Etat-nation qui peut de moins en moins prétendre bénéficier de l'allégeance prioritaire des individus. Il se forme des tendances où le multiple semble triompher de l'un: d'une Europe pluri-spatiale à une Asie orientale faite de réseaux ouverts, on devine de nouvelles divisions du travail, des façons inédites de penser la multiplicité des fonctions à travers la multiplicité des espaces et des allégeances.La fin des médiations territoriales peut annoncer aussi l'avènement d'une mondialisation manquée et ne conduire directement ni à l'émancipation de l'individu ni à la construction d'une société mondiale. Atteindre ces deux objectifs suppose que la dimension universaliste dont était porteur le principe de territorialité soit réinvestie ailleurs, que le respect de l'autre devienne une valeur transnationale, à un moment où aucune institution n'a les moyens de l'imposer par la contrainte. La fin des territoires : essai sur le désordre international et sur l'utilité sociale du respect [texte imprimé] / Bertrand Badie (1950-....), Auteur . - [Paris] : Fayard, 1995 . - 276 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (L' Espace du politique, ISSN 0247-9613) .
ISBN : 2-213-59460-0 : 140 F
Langues : Français (fre)
Catégories : 1 Sciences sociales et humaines:1.10 Géopolitique:territoire
4 Sciences politiques et administratives:4.10 Relations internationales:Relations internationalesMots-clés : territoire état mondialisation Index. décimale : 320.12 Territoire des états Note de contenu : Du dépassement de la société féodale jusqu'au traité de Versailles, la conception politique du territoire n'a cessé de se préciser. Support exclusif de l'autorité, celui-ci a eu pour fonction de dessiner le cadre des allégeances individuelles, celui du contrôle et de l'allocation. Il a doté la vie internationale de ses principes fondateurs en la concevant comme une réunion d'unités souveraines.Cette construction est désormais ébranlée, victime de la modernité, de la mobilisation accrue des individus, des progrès de la communication, du retour du particularisme et de l'ethnicisme. Trop étroit pour faire face au développement des échanges, il est jugé trop vaste pour s'adapter aux besoins de la nouvelle quête identitaire. Il est de moins en moins admis comme support d'une identité politique citoyenne et de plus en plus toléré ou réclamé comme l'instrument d'une identité religieuse ou ethnique. A mesure que la définition politique des peuples s'efface, l'affirmation des droits d'autodétermination suppose une remise en cause globale et désacralisée des territoires. Il en découle un désordre qui semble échapper aux règles de la géographie politique et où la complexité des réseaux modernes et l'enchevêtrement des identités traditionnelles l'emportent conjointement sur l'appartenance à un territoire.La montée en puissance des flux transnationaux, l'essor des réseaux tout comme la mise en échec de la relation citoyenne un peu partout affaiblissent inévitablement _ en particulier hors d'Europe _ le territoire de l'Etat-nation qui peut de moins en moins prétendre bénéficier de l'allégeance prioritaire des individus. Il se forme des tendances où le multiple semble triompher de l'un: d'une Europe pluri-spatiale à une Asie orientale faite de réseaux ouverts, on devine de nouvelles divisions du travail, des façons inédites de penser la multiplicité des fonctions à travers la multiplicité des espaces et des allégeances.La fin des médiations territoriales peut annoncer aussi l'avènement d'une mondialisation manquée et ne conduire directement ni à l'émancipation de l'individu ni à la construction d'une société mondiale. Atteindre ces deux objectifs suppose que la dimension universaliste dont était porteur le principe de territorialité soit réinvestie ailleurs, que le respect de l'autre devienne une valeur transnationale, à un moment où aucune institution n'a les moyens de l'imposer par la contrainte. Réservation
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La fin des territoiresImage Jpeg Un monde d'ingérences / Philippe Moreau Defarges
Titre : Un monde d'ingérences Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Moreau Defarges (1943-....), Auteur Editeur : Paris [France] : Presses de Sciences po Année de publication : 2000 Collection : La Bibliothèque du citoyen, ISSN 1272-0496 Importance : 141 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7246-0846-5 Prix : Prix : 75 F : 11,43 EUR Note générale : Bibliogr., 2 p. Langues : Français (fre) Catégories : 3 Droit, économie:3.05 Systèmes juridiques:Droit international:Droit d'igérence humanitaire
4 Sciences politiques et administratives:4.10 Relations internationales:Relations internationalesMots-clés : Droit d'ingérence humanitaire Relations internationales Souveraineté composition des conflits Index. décimale : 327.17 Coopération internationale Résumé : Tout au long des années 1990, le droit d'ingérence s'impose comme l'un des enjeux majeurs de l'ordre mondial post-Est-Ouest. D'un côté, l'Etat souverain demeure le fondement du système international actuel. De plus, la souveraineté représente, à tort ou à raison, pour les petits, pour les faibles, la meilleure défense contre l'intervention des plus puissants. De l'autre côté, se multiplient des formes de communauté, tant régionales que planétaires. Or toute communauté requiert des mécanismes d'ingérence, garantissant que ses membres demeurent fidèles aux exigences de cette communauté. Alors surgit ce qui, du point de vue de l'ingérence, constitue aujourd'hui la question centrale : un droit démocratique d'ingérence est-il nécessaire et possible dans un monde fait d'Etats souverains et inégaux ? Telles sont les lignes directrices de cet ouvrage. Il est désormais indispensable de penser l'ingérence. Sur une terre de plus en plus petite, de plus en plus interdépendante, chaque acte affecte l'autre et, par conséquent, confère à cet autre quelque chose comme un droit de regard. Mais comment faire pour que ce droit de regard soit légitime ? Un monde d'ingérences [texte imprimé] / Philippe Moreau Defarges (1943-....), Auteur . - Paris (117, Boulevard Saint-Germain, 75006, France) : Presses de Sciences po, 2000 . - 141 p. : couv. ill. en coul. ; 22 cm. - (La Bibliothèque du citoyen, ISSN 1272-0496) .
ISBN : 978-2-7246-0846-5 : Prix : 75 F : 11,43 EUR
Bibliogr., 2 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : 3 Droit, économie:3.05 Systèmes juridiques:Droit international:Droit d'igérence humanitaire
4 Sciences politiques et administratives:4.10 Relations internationales:Relations internationalesMots-clés : Droit d'ingérence humanitaire Relations internationales Souveraineté composition des conflits Index. décimale : 327.17 Coopération internationale Résumé : Tout au long des années 1990, le droit d'ingérence s'impose comme l'un des enjeux majeurs de l'ordre mondial post-Est-Ouest. D'un côté, l'Etat souverain demeure le fondement du système international actuel. De plus, la souveraineté représente, à tort ou à raison, pour les petits, pour les faibles, la meilleure défense contre l'intervention des plus puissants. De l'autre côté, se multiplient des formes de communauté, tant régionales que planétaires. Or toute communauté requiert des mécanismes d'ingérence, garantissant que ses membres demeurent fidèles aux exigences de cette communauté. Alors surgit ce qui, du point de vue de l'ingérence, constitue aujourd'hui la question centrale : un droit démocratique d'ingérence est-il nécessaire et possible dans un monde fait d'Etats souverains et inégaux ? Telles sont les lignes directrices de cet ouvrage. Il est désormais indispensable de penser l'ingérence. Sur une terre de plus en plus petite, de plus en plus interdépendante, chaque acte affecte l'autre et, par conséquent, confère à cet autre quelque chose comme un droit de regard. Mais comment faire pour que ce droit de regard soit légitime ? Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11869000036 327.17 MOR Livre Bibliothèque principale Géopolitique Disponible Documents numériques
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